Dans un laboratoire français, un chercheur a été soumis au rayonnement diffus d'un faisceau laser provenant d'une source laser de classe 4.
L'Institut de recherche avait pourtant pris quelques précautions pour éviter les accidents laser. En effet, la source lumineuse était placée dans une salle isolée dont l'accès était limité à quelques personnes formées. La salle où est arrivé l'accident était voisine de cette salle laser. L'accès au faisceau dans cette salle d'expérience se faisait par une petite ouverture dans le mur mitoyen. Par ce moyen, le faisceau laser peut alimenter plusieurs expériences simultanément (dans ce cas deux ouvertures placées dans deux salles différentes). Cependant les ouvertures faites dans le mur n'étaient pas protégées par des opercules permettant de fermer le trou lorsque l'une des expériences ne fonctionnaient pas et ainsi il n'était pas possible de pouvoir pénétrer dans la salle en toute sécurité.
Dans l'accident qui s'est produit, un enseignant chercheur se trouvait dans l'une des salles d'expériences pour récupérer des données d'expériences, sans intention de travailler. Cependant, il n'a jamais pensé qu'une autre personne était en train de travailler dans l'autre salle, donc que le laser était en fonctionnement, il n'était donc pas protégé par ses lunettes de protection laser pourtant placées à l'entrée de sa salle d'expérience.
Dans sa salle, le faisceau laser s'est réfléchi sur un miroir et a malheureusement été dirigé vers un poster plastifié. Lorsque l'enseignant s'est approché de ce poster, il a observé deux taches circulaires sur le poster. La première était due au faisceau laser lui-même qu'il n'a donc pas observé alors qu'intrigué par la seconde d'origine inconnue il l'a observé plus longuement. Après avoir observé cette tache blanchatre pendant plus d'une dizaine de seconde, l'agent a été ébloui et quatre heure après, une tache brillante dans le champ visuel de son oeil gauche est apparue.
Ce qu'il faut retenir de cet accident :
L'intstitut de recherche a isolé la source laser pour éviter ce type d'accident. Cependant, il aurait du placer sur chaque ouverture un opercule permettant d'obturer celle-ci lorsque le faisceau laser n'est pas nécessaire dans la salle d'expérience.
A l'entrée des salles d'expériences aurait du être placé un témoin lumineux permettant l'identification immédiate de la présence d'un rayonnement lumineux dans la salle. Le chercheur aurait dans ce cas pris ces lunettes de protection adaptées à la longueur d'onde du faisceau du laser et à la puissance de ce dernier.
Ce type d'accident aurait pu très bien arriver, même si l'agent pénétrait dans sa salle sachant que le faisceau laser était présent. En effet, le poster n'aurait pas du se trouver au niveau du faisceau laser. Le poster aurait du être isolé du faisceau laser.
La puissance laser devrait être réglable, ainsi lorsqu'il n'est pas nécessaire de travailler à pleine puissance, le manipulateur ne court aucun danger.