Dans le genre personne n'ayant pas de chance, voici cet exposé. Au cours d'expériences faisant intervenir un laser impulsionnel femtoseconde, le chercheur était en train de faire des mesures de taille de faisceau à partir d'une caméra développée pour ce type de mesure. La tête de détection placée sur un pied afin d'être centrée sur la position du faisceau était mal fixée. Il a donc fait sa série de mesure et a voulu reporter les résultats de ces expériences sur son cahier de manip qui se trouvait sur un bureau standard placé à proximité de la table d'expériences. Sur ce bureau était installé un écran d'ordinateur. L'expérimentateur s'est assis sur une chaise tournant le dos à sa manip sachant pertinemment que le faisceau était dans son dos. Au cours de son report de données sur son cahier la tête de mesure a glissé et a cessé d'obturer la propagation libre du faisceau. Le faisceau a alors continué sa propagation jusqu'à l'écran d'ordinateur. Là, il a subit une réflexion parfaite sur le moniteur qui se trouvait à hauteur du rayonnement. L'expérimentateur a relevé la tête et pendant un court instant, son oeil a été soumis à la réflexion du faisceau sur l'écran. Il a alors été immédiatement ébloui. Heureusement grâce au réflexe naturel palpébral de l'oeil, l'expérimentateur n'a subit aucun dommage. Il a seulement eu des douleurs à la tête pendant quelques jours, dues certainement à l'éblouissement subit.
Cet accident qui au final fini assez bien, aurait facilement pu être évité simplement en fixant correctement la tête de mesure, ceci aurait permis d'obturer la propagation du faisceau pendant l'acquisition des données expérimentales. Mais cette protection n'est pas suffisante. Le laser aurait du être séparé de la partie bureau par une cloison opaque au rayonnement laser. Cette cloison permet alors d'isoler la partie expérience de la partie destinée à la bureautique. Mais aussi en plaçant le moniteur a une hauteur bien supérieure au niveau du trajet du faisceau, la réflexion n'aurait pas eu lieu.