Les espaces CIELUV et CIELAB peuvent être représentés par un modèle géométrique avec les grandeurs L*u*v* (ou L*a*b*) portées par trois axes orthogonaux. Le cas de l'espace CIELAB est représenté en figure 21.
Dans ces espaces, un stimulus coloré peut être repéré aussi bien par ses coordonnées cartésiennes L*u*v* (ou L*a*b*) que par ses coordonnées cylindriques (cf. figure 22) :
angle de teinte h (h=0° pour la teinte rouge et la direction +a* (ou +u*) ; h=90° pour la teinte jaune et la direction +b* (ou +v*) ; h=180° pour la teinte verte et la direction -a* (ou -u*) ; h=270° pour la teinte bleue et la direction -b* (ou -v*).
chroma ou saturation s (les lieux de même chroma (ou ) sont des cercles concentriques centrés sur l'origine de coordonnées a*=b*=0 (ou u*=v*=0) correspondant au stimulus blanc de référence).
clarté L* (définie au paragraphe Espace chromatique L* u* v* 1976 (CIELUV)).
D'après la figure 22, étant donné deux stimulus M1 et M2 repérés, selon l'espace utilisé, par leurs valeurs L*u*v* (ou L*a*b*) les différences de paramètres , , , et sont définies par les relations (cf. tableau 3) :
Par ces formules on interprète l'écart de couleur en composantes d'écart de clarté , d'écart de chroma et d'écart de teinte .
Dans l'industrie du graphisme et de l'imprimerie, l'écart de couleur maximal admissible dans l'espace CIELAB est de :
=1,5 pour les travaux de luxe (reproduction d'oeuvres de peintres, ...),
=2,0 pour les magazines,
=2,5 pour les journaux.