La question est de savoir pourquoi nous voulons miniaturiser certains objets ?
Pour limiter l'encombrement,
On peut comparer la taille d'un accéléromètre d'airbag de 1980 : carte de 50 cm² avec celle du même objet en 1995 : puce de 16 mm² puis avec celle de l'accéléromètre de 2002 : puce de 3 mm²
Mais pas seulement ...
les MOEMS requièrent des forces mécaniques très faibles;
les phénomènes optiques requièrent de très petits déplacements – λ/4 ;
la compatibilité avec les circuits intégrés : par l'utilisation du silicium notamment,
la miniaturisation autorise l'intégration de la source, de la détection, du traitement de l'information et du conditionnement sur une même puce compatible avec les circuits intégrés; la miniaturisation permet de réaliser des réseaux de capteurs ou de détecteurs;
la faible distance entre les éléments qui permet la réduction des effets capacitifs et l'utilisation des longueurs d'onde optiques permettent à la fois la réduction des temps de réponse et l'accroissement des bandes passantes;
la réduction des coûts de fabrication : l'utilisation des technologies issues de la microélectronique permet une fabrication collective (en parallèle à partir d'un même wafer), l'intégration de plusieurs fonctions sur une même puce et la reproduction d'un dispositif à des millions d'exemplaires à un coût moindre;
l'amélioration de la résistance mécanique du fait de fréquences de résonance très élevées et de l'utilisation dans de nombreux cas de silicium monocristallin.
Quelques inconvénients cependant :
les problèmes de bruit et d'amplification du bruit;
des coûts de développement très élevés;
les limites de la physique à une minitaurisation toujours plus poussée.