Une observation de qualité d'un objet ne peut se concevoir que si celui-ci est “bien” éclairé.
Les propriétés d'un bon éclairage en microscopie sont les suivantes:
Uniformité de l'éclairement. {Pour voir l'objet et non les défauts de l'éclairage}
Limitation de la zone éclairée au champ vu dans le microscope. {Pour limiter la lumière parasite}
Contrôle de l'ouverture numérique (ou autrement dit de la cohérence partielle) de l'éclairage. {Cf. la sous-partie « Cohérence de l'éclairage et limite de résolution »}
L'éclairage doit par ailleurs pouvoir fonctionner dans deux situations d'observation très différentes:
celle d'objets essentiellement transparents qui seront éclairés en transmission ; on parle dans ce cas de microscopie en transmission ou “diascopie” (du grec 'dia-', à travers).
celle d'objets opaques qui seront éclairés par réflexion, en général au travers de l'objectif d'observation lui même qui joue alors un rôle double ; on parle dans ce cas de microscopie par réflexion ou “épiscopie” (du grec 'épi-', par dessus).
Différentes méthodes permettent de remplir, plus ou moins complètement et facilement, les conditions précédemment exposées. La méthode la plus performante, universellement utilisée sur les microscopes professionnels est l'éclairage Köhler [ ] . Cette méthode est présentée dans le paragraphe suivant pour la diascopie ; sa version pour l'épiscopie est présentée dans la figure C2 des compléments à la fin de la séquence de cours.