(En anglais The joint transform correlator). Comme pour le filtre de Vander Lugt, on réalise à l'aide de cette méthode des corrélations et des convolutions. La différence vient du fait que la réponse impulsionnelle souhaitée et les données à filtrer sont présentes simultanément pendant l'enregistrement (voir figure II-19).
L1 envoie une onde plane qui éclaire deux transparences : h pour la réponse impulsionnelle désirée et g pour les données d'entrée à filtrer. On note la distance entre les centres de h et de g. Le signal composite présent à l'entrée s'écrit:
Dans P2 on réalise la TF du signal précédent. L'amplitude du champ s'écrit :
Le SLM ou le film servant à l'enregistrement est sensible à :
Dans le cas où c'est un film, le négatif résultant est supposé avoir une transmittance en amplitude proportionnelle à I l'intensité d'exposition.
Le film est ensuite placé dans le plan P2 du montage de la figure II-20 où L4 effectue la TF dans P3 .
L'amplitude du champ dans ce plan s'écrit :
Ces deux derniers termes représentent le produit d'intercorrélation de h par g centré aux points de coordonnées . L'un de ces termes peut être vu comme l'image de l'autre à travers un miroir placé sur l'axe optique.
L'avantage de ce système est qu'il n'est pas nécessaire d'aligner le filtre dans le plan de Fourier comparé à la méthode de Vander Lugt.
Un autre avantage non négligeable est de pouvoir utiliser cette dernière approche en temps réel en plaçant un SLM dans le plan P1, un matériau photoréfractif dans P2 et une caméra CCD dans P 3 .